Les inquiétudes environnementales dominent depuis le début du XXIe siècle. Face à de nombreuses crises sanitaires plus ou moins récentes, la tentation du bio s’est emparée des Occidentaux. Mais ce mot vague, voire galvaudé de « bio », recouvre tout un ensemble de règles strictes. Et en particulier en France ! Dans le secteur agroalimentaire, les cahiers des charges sont précis, et les exploitations doivent s’y conformer afin d’obtenir le label.
Définition du terme
Pour certifier une agriculture biologique, il est nécessaire que la production respecte divers éléments déterminants. En premier lieu, l’élimination absolue des OGM, pesticides, engrais et autres désherbants ! C’est d’ailleurs ce que revendique La Ferme des Terres, qui s’occupe notamment de l’élevage de volaille près de Mâcon. Ainsi, cela permet de conserver un sol propre et de respecter les équilibres naturels. Ce type d’agriculture est également soucieuse du bien-être animal (transport, conditions d’abattage, alimentation végétale). De plus, elle doit garantir le recyclage des matières organiques naturelles.
La législation
Les labels bio ont commencé à apparaître dans les années 1980, mais ont connu un fort développement à partir de la décennie suivante. Ainsi, la réglementation s’est progressivement accentué au niveau européen, englobant les produits agricoles végétaux non transformés, les animaux d’élevage, les produits d’animaux non transformés et les produits alimentaires pour les humains. Cette démarche prend racine dans les réflexions menées par des agronomes et des médecins dès les années 1920 pour s’opposer à la production industrielle et proposer une vision alternative et de développement durable.
Pour en savoir plus
Cet engouement pour le bio ne semble pas près de s’éteindre. Et pour cause ! Manger des produits sains préserve en particulier des perturbateurs endocriniens. L’Agence française pour le développement et la promotion de l’agriculture biologique fourmille d’informations à ce sujet.